Selon le British Board of Film Classification, le film culte mettant en vedette Julie Andrews contient des dialogues qui ne conviennent pas aux mineurs, à tel point qu’il a été étiqueté comme étant adapté au visionnage : réservé aux enfants accompagnés. C’est à cause d’un terme offensant pour les éleveurs Khoi d’Afrique du Sud. Bientôt, ce pourrait aussi être le tour de certains classiques de Disney.
Cette fois, « un peu de sucre » ne suffira peut-être pas. Dans le Royaume-Uni, Mary Poppins a été jugé inadapté aux mineurs en raison de la présence dans les dialogues de langage discriminatoire. C’est ce qu’affirme le British Board of Film Classification, qui a décidé d’inclure le film culte de 1964 avec Julie Andrews parmi les films destinés aux enfants accompagnés d’un adulte. Il s’agit du deuxième cas en quelques semaines à Londres, où il a été ciblé seulement dans les premiers jours de janvier. La saga James Bond. A cette occasion, en effet, le British Film Institute avait dénoncé des « contenus sexistes et racistes » dans deux chapitres mettant en vedette Sean Connery, déclenchant ainsi la polémique sur le politiquement correct dans tout le pays. La nouvelle a été rapportée par Courrier quotidienselon lequel même les classiques de Disney comme Dumbo ou Peter Pan.
Mary Poppins Est-ce discriminatoire ? Tout est la faute d’un terme
Le British Board of Film Classification, organisme britannique chargé de définir les éventuelles limites à l’utilisation des contenus télévisuels ou cinématographiques, a donc modifié la catégorie des films. Mary Poppins. La célèbre secte, qui fêtera ses 60 ans en 2024, n’est plus identifiée par la lettre U, destinée aux films et séries ne contenant pas de matériel offensant ou préjudiciable. Il s’agit désormais de PG, ce qui signifie qu’il nécessite la présence d’un adulte pour le visionnement par des mineurs, car certaines scènes peuvent ne pas convenir aux enfants. Pour quelle raison? D’après ce que Courrier quotidien, c’est la faute au mot « Hottentots ». C’est un terme dérogatoire que les Hollandais attribuèrent, au XVIIe siècle, à une population d’Afrique australe connue sous le nom de Khoi ou Khoekhoen. Dans le film, l’amiral Bloom (Réginald Owen) l’utilise à deux reprises pour décrire plutôt les ramoneurs et leurs visages noircis par la suie.

«De nos recherches sur racisme et sur le discrimination Nous comprenons que l’une des principales préoccupations des parents est la possibilité d’exposer leurs enfants à des propos et à des comportements offensants », a souligné le British Board of Film Classification dans une note tirée de Courrier quotidien. « Ils peuvent trouver un tel contenu pénible et le répéter, sans se rendre compte de l’offense potentielle. » Curieusement, cependant, au même moment, l’organisme britannique a décidé d’abaisser la limite d’âge pour regarder Club de combat avec Brad Pitt, désormais interdit de visionnage aux mineurs de moins de 15 ans et non plus de 18 ans comme auparavant. Tout cela malgré les nombreuses scènes de violence claire, crue et brutale du film.
Depuis Peter Pan à Dumboles classiques de Disney sont-ils également en danger ?
Selon Courrier quotidiencependant, le nouvel autocollant de Mary Poppins cela pourrait être le prélude à un effet domino particulier qui affecterait même certains Classiques Disney. Dans DumboPar exemple, le chef du groupe de corbeaux chantant certaines chansons s’appelle à l’origine Jim Crow, ce que certains ont interprété comme une référence aux lois américaines sur la ségrégation de la fin du XIXe siècle. Dans une chanson, des ouvriers sans visage mais à la peau foncée accomplissent leur travail au rythme de paroles offensantes sur leurs origines. Ce n’est pas mieux Peter Pan, qui identifie un peuple indigène de Neverland comme des « peaux rouges », qui parlent une langue incompréhensible pour les protagonistes. Discours similaire pour l’accent jamaïcain, dans la langue originale, de Sebastian, l’ami crabe d’Ariel La petite Sirène.