Le journaliste avait accusé le réalisateur de TgLa7 d'incontinence, coupable d'avoir traîné les pieds en reportant le début de son Otto e mezzo. La réponse en direct : « Des propos désagréables et offensants, des horaires préétablis convenus avec celui qui dirige ce réseau ».

Mentana répond en direct à Lilli Gruber : « Si l'entreprise reste silencieuse, j'en tirerai des conclusions »

L'affrontement continue entre Enrico Mentana Et Lilli Gruber. Après le présentateur de Huit heures et demie elle s'était plainte parce que son collègue avait prolongé le délai nouvelles au-delà de l'heure fixée, décalant le début de son émission, le journaliste a répondu en direct, remettant en cause les dirigeants de La7. «J'aimerais bien qu'il n'y ait pas dans l'entreprise le silence qui accompagne cette affaire depuis 24 heures. Demain, nous verrons s'il y a eu quelque chose, sinon j'en tirerai les conclusions et les conséquences qui s'imposent », a-t-il déclaré.

Mentana : « Mots très désagréables et offensants de Gruber »

Ainsi le directeur de TgLa7 à la fin du JT du mardi 7 mai : « Hier soir, nous avons été un peu longs. C'était un jour crucial, très important : la perspective de la paix au Moyen-Orient, la tragédie de Casteldaccia, près de Palerme. En plus, comme chaque lundi, il y a eu nos enquêtes et le rendez-vous avec la Data Room de Milena Gabanelli. Comme chaque lundi, on a été un peu long, je m'excuse auprès des téléspectateurs. Un peu long, comme cela était préétabli et convenu avec celui qui gère ce réseau. Puis le coup de force : « Celle qui nous suivait, Lilli Gruber, l'avait mots très désagréables et offensants envers le soussigné. Je suis ici depuis 14 ans et je n'ai jamais offensé personne. Je voudrais la réciprocité et que dans l'entreprise il n'y ait pas le silence qui accompagne l'affaire depuis 24 heures. Demain, nous verrons s'il y a eu quelque chose, sinon j'en tirerai les conclusions et les conséquences qui s'imposent. »

«Personne parmi les dirigeants de La7 n'a ressenti le besoin de prendre ses distances»

Le journaliste était déjà intervenu sur les réseaux sociaux pour se plaindre du silence de la part du diffuseur et en tirant parti de notes élevées qui mène au réseau : « De un à neuf pour cent en une demi-heure. Ma nouvelle a été suivie de manière imprévisible par un jugement sérieusement méprisant à mon égard de la part de l'animateur de l'émission suivante, qui est aussi le bénéficiaire direct de cette courbe ascendante chaque soir. Un jugement dont jusqu’à présent aucun parmi les dirigeants de La7 n’a ressenti le besoin de prendre ses distances. Petit épisode, mais très révélateur. À ce stade, et comme il se doit, je me distancie des grossiers et des paresseux. »